Le casino du Lac-Leamy a été victime d’une fraude. Cet établissement se situe dans la ville de Gatineau au Québec et il appartient à la société Loto-Québec. Celle-ci a d’ailleurs tenté d’étouffer l’affaire pour ne pas nuire à sa réputation. Malheureusement pour elle, l’information a filtré et elle a été rendue publique par Le Journal du Québec. Au total, l’arnaque aurait couté 1 million de dollars.
Opportunisme et négligence
Cette arnaque a été perpétrée par deux individus déjà expérimentés dans ce type d’affaires. Ils auraient d’ailleurs tenté d’escroquer d’autres établissements après le casino du Lac-Leamy. Leur mode opératoire est simple. Il repose sur le traitement privilégié accordé aux VIPs. L’un d’eux demandait une avance de fonds pour pouvoir jouer au casino. Pour convaincre l’établissement, il leur donnait le contact de sa banque. Cependant, il s’agissait d’un faux numéro. À l’autre bout du fil, il n’y avait aucun employé officiel. À la place, le casino tombait sur le complice. Celui-ci n’avait plus qu’à le rassurer sur la situation financière du demandeur. Grâce à cette combine, les deux escrocs ont réussi à voler un million de dollars à Loto-Québec, l’exploitant du casino du Lac-Leamy. À noter que l’enquête menée par les autorités n’a dévoilé aucun complice parmi les employés du casino. Cependant, certains ont reçu des sanctions pour leur négligence. Une partie a d’ailleurs été licenciée par la société.
Mauvaise publicité
Comme dit précédemment, la société Loto-Québec a tenté d’étouffer cette affaire. La raison est simple, elle met en lumière une grave négligence de sa part. Du coup, elle souhaite éviter ce type de publicité. Qui plus est, elle traverse en ce moment une période plutôt délicate. Elle vient en effet de se faire débouter par la Cour Supérieure du Québec. Loto-Québec souhaitait empêcher les résidents de la province d’accéder à tous les sites de jeux en ligne. Officiellement, cette manœuvre visait à protéger les joueurs contre les plateformes illégales et les tentatives d’arnaque. Officieusement, il s’agissait d’une tentative de monopole forcé du marché digital. À noter que Loto-Québec avait déjà tenté un tel coup en 2016. À l’époque, sa demande a été rejetée, car elle allait à l’encontre de la constitution et du traité Canadian Radio-Television Commission Act.
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