En Belgique, la pandémie de coronavirus a déjà fait près de 10 000 morts. Et durant les 24 dernières heures, pour la deuxième fois depuis l’explosion de l’épidémie, le décès d’une personne de 18 ans (une jeune femme) a été rapporté. Il faut dire que depuis début juillet, la Belgique a enregistré un léger rebond des infections. Aussi les autorités belges ne souhaitent-elles aucun assouplissement des restrictions de rassemblements actuellement en vigueur dans le plat pays. Et pour preuve : le port du masque buccal est désormais une obligation dans les casinos, mais aussi dans tous les commerces, cinémas, bibliothèques et lieux de culte.
Le port du masque obligatoire dans les casinos, et dans les lieux publics et privés
Tandis qu’une jeune femme de 18 ans est décédée dimanche dernier dans un hôpital de Bruxelles, la première ministre Sophie Wilmès, appuyée par le gouvernement fédéral et les entités fédérées, ne veut aucun relâchement. De ce fait, il a été décidé que le port du masque serait obligatoire dans quasiment tous les lieux publics et privés. Parmi les établissements concernés : les magasins, centres commerciaux, cinémas, salles de spectacle et de conférence, auditoires, musées, bibliothèques et lieux de culte mais aussi les… casinos !
Concrètement, l’arrêté ministériel du 30 juin portant sur les mesures d’urgence visant à limiter la propagation du Covid-19 a été modifié pour étendre les règles de restriction. Le ministre de l’intérieur, Pieter De Crem, avait fait part de ce réaménagement de la loi plus tôt la semaine dernière en précisant que les casinos, salles de jeux automatiques et bâtiments de justice étaient à présent soumis aux nouvelles conditions, du moins dans les parties accessibles au public. « Quand le port du masque buccal ou toute autre alternative en tissu est impossible pour des raisons médicales par exemple, un écran facial doit être utilisé », a-t-il en effet confirmé.
La contamination des jeunes adultes est deux fois plus importante
D’après la dirigeante libérale francophone du gouvernement, Sophie Wilmès, la contamination des jeunes adultes est actuellement deux fois plus importante que chez les plus de soixante ans. Cela serait lié à un respect moindre des restrictions de rassemblements imposées. « Les apéros bondés, les fêtes à la fermeture des bars et le non-respect global du port du masque représentent des facteurs de super infection », a expliqué la première ministre.
Rappelons qu’au mois de juin, suite à la fin des examens, Sophie Wilmès avait déjà réprimandé nombre de rassemblements festifs faisant s’écrouler « plusieurs mois d’efforts collectifs » lors du confinement. Mercredi dernier, elle s’est à nouveau exprimée lors d’une conférence de presse succédant à une énième réunion du Conseil national de sécurité consacrée au Covid-19.
Dernière édition: 17/07/2020
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