Au deuxième trimestre 2021, le groupe Partouche a enregistré une baisse de 71 % de son chiffre d’affaires en glissement annuel. L’opérateur de casinos français qui gère et exploite le casino belge d’Ostende est au plus mal, la faute aux précédentes mesures sanitaires visant à enrayer la propagation du Covid-19, notamment les différents confinements et couvre-feux. Les revenus bruts de jeux pour le premier trimestre de l’exercice fiscal en cours atteignent 25,1 millions d’euros…
Partouche : le casino d’Ostende et les établissements français lourdement impactés
Selon les derniers rapports financiers publiés par le groupe Partouche — lesquels couvrent la période allant de février à avril 2021 —, la majorité des casinos européens gérés et exploités par la firme fut fermée en raison de la pandémie de coronavirus, y compris ceux situés en France ainsi que le seul établissement que Partouche exploite en Belgique : le Pasino d’Ostende.
En Suisse, les casinos de Meyrin et de Crans-Montana ont pu rouvrir le 19 avril dernier ; à Djerba, en Tunisie (pas en Europe donc), le casino de la localité touristique est resté ouvert, simplement sous l’effet d’un couvre-feu entrant en vigueur à partir de 22 heures.
Reste que le revenu brut du groupe Partouche a chuté de près de 71 % au cours des trois derniers mois par rapport à la même période en 2020, pour atteindre à peine plus de 25 millions d’euros. De ce fait, la majorité du résultat brut d’exploitation (RBE) de Partouche a été généré en Suisse, ainsi que via ses casinos en ligne accessibles aux joueurs helvètes et belges. Dans ces seuls segments, le RBE a même augmenté de 136,6 % pour atteindre un peu moins de 24 millions d’euros. Un signal positif !
Baisse du chiffre d’affaires global, des perspectives d’avenir au Japon
Le chiffre d’affaires global du groupe Partouche pour le premier trimestre 2021 a baissé de 74,3 % à 47,2 millions d’euros. Le revenu net des jeux, quant à lui, a chuté de 70,4 % à 44,3 millions d’euros. Cependant, la dégringolade devrait bientôt cesser pour Partouche, dont les casinos ont rouvert au milieu du deuxième trimestre de l’année fiscale en cours. À ce jour, même si seules les machines à sous, les postes de jeux électroniques et certaines tables de roulette et de blackjack sont accessibles au public — lequel est limité à une jauge de 50 % —, « […] La reprise de l’activité est très satisfaisante », confirme Partouche.
En outre, pour le groupe de casinos français, le salut pourrait éventuellement venir du Japon, où Partouche a été annoncé comme l’un des partenaires officiels du consortium canadien Clairvest Neem Ventures dans son offre de développement d’un complexe intégré à Wakayama, préfecture du pays du Soleil-levant.
Dernière édition: 17/06/2021
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