Nouveau coup dur pour le tennis belge : cinq joueurs suspendus pour corruption !

Le tennis professionnel est une nouvelle fois rattrapé par un scandale de trucage de matchs. L'Agence Internationale pour l'Intégrité du Tennis (ITIA) a annoncé, lundi dernier, la suspension de cinq joueurs pour des faits de corruption remontant à 2017 et 2018. Décryptage.

Cinq joueurs de tennis bannis : la corruption fait rage en Belgique

Yannick Thivant, Thomas Setodji, Thomas Brechemier, Gabriel Petit et Hugo Daubias ont été reconnus coupables d'avoir manipulé des rencontres dans le cadre d’un vaste réseau de paris illégaux piloté par Grigor Sargsyan. Ce dernier, surnommé « l’Architecte » par les enquêteurs, purge actuellement une peine de cinq ans de prison en Belgique.

Les sanctions infligées varient en fonction de la gravité des faits. Yannick Thivant, 38 ans, écope de la sanction la plus sévère : une interdiction à vie de toute activité liée au tennis, assortie d’une amende de 75 000 dollars. L'ancien joueur a admis avoir truqué 22 matchs, dont 16 dans lesquels il était lui-même engagé.

Thomas Setodji, 29 ans, est suspendu pour dix ans, avec une amende de 20 000 dollars. Son dossier mentionne trois matchs truqués et un refus de signaler une approche corruptrice en 2018. Il ne pourra revenir sur les courts professionnels avant 2035.

Thomas Brechemier devra, quant à lui, purger une suspension de sept ans et demi. Ayant reconnu avoir manipulé 11 matchs, il devra s'acquitter d’une amende de 40 000 dollars, dont une partie avec sursis.

Gabriel Petit, 29 ans également, a été suspendu pour six ans et demi. Son silence face aux accusations a joué en sa défaveur, lui valant une amende de 45 000 dollars.

Enfin, Hugo Daubias, un tennisman âgé de 31 ans, a quant à lui écopé de deux ans et demi de suspension pour avoir truqué un match en 2017. Il devra régler une amende de 15 000 dollars.

Le nettoyage de l’Agence Internationale pour l’Intégrité du Tennis

Cette nouvelle vague de sanctions s’inscrit dans une opération de grande envergure menée par l’ITIA pour nettoyer le tennis professionnel de la corruption. Depuis le début de l'année 2025, plusieurs joueurs impliqués dans le réseau de Sargsyan ont déjà été bannis.

L’ITIA rappelle que les joueurs ont l’obligation de signaler toute approche suspecte et insiste sur l'importance de préserver l'intégrité du sport. Alors que le tennis lutte pour restaurer sa crédibilité, ce nouveau scandale souligne l'ampleur d'un fléau qui continue de miner les coulisses du circuit.

Bien sûr, les condamnations des joueurs cités ont provoqué de nombreuses réactions divergentes dans le monde du tennis. Certains trouvent que les sanctions sont justes, car il est devenu indispensable de protéger l’intégrité du sport, mais d’autres préfèrent s’inquiéter de l’impact des peines sur la carrière des joueurs sanctionnés…

Dernière édition: 09/04/2025

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