L’opérateur de jeux de hasard en ligne 711 a franchi un cap en Belgique : la Commission des Jeux de Hasard (CJH) lui a attribué une licence B+, sésame indispensable pour proposer légalement en ligne des jeux de type « dice slots » (une variante populaire des machines à sous traditionnelles, où des dés sont utilisés à la place des symboles).
Cette autorisation ouvre la voie à un lancement commercial « prochainement » sur le .be, sous réserve que 711 soit en mesure de respecter l’ensemble des conditions (lien direct avec un établissement physique, contrôle d’identité, limites de mises, etc.).
Pour mémoire, la Belgique distingue plusieurs familles de licences : la B pour les salles de jeux automatiques terrestres (« gaming arcades ») et la B+ pour l’extension en ligne de cette offre avec l’obligation, encore une fois, d’être rattaché à une salle agréée.
Cette percée s’inscrit dans une trajectoire plus large pour 711, déjà actif aux Pays-Bas depuis 2022 après l’obtention d’une licence KSA et des accords de contenus récents. L’arrivée annoncée en Belgique lui permettrait de capitaliser sur un savoir-faire « slots » dans un marché francophone exigeant et très encadré.
Une étape réglementaire décisive pour 711 en Belgique
Le cadre belge a été nettement durci depuis 2024 : âge légal relevé à 21 ans pour toutes les verticales, restrictions publicitaires accrues et réorganisation de la CJH (nouvelle composition fixée par arrêté royal au 1er septembre 2025, entre autres choses). Dans ce contexte, une licence B+ implique des devoirs précis : vérifications KYC, respect des plafonds de dépôt, intégration à l’EPIS (exclusion), et canalisation vers l’offre légale, un enjeu central alors qu’une part des jeunes adultes déclare encore utiliser des sites non autorisés…
Concrètement, l’arrivée de 711 en B+ signifie, pour les joueurs belges, une offre de « dice slots »supplémentaire dans l’écosystème régulé. Les « dice slots », des machines à sous adaptées au droit belge où les symboles intègrent des dés, constituent en effet le cœur des plateformes B+.
Ce segment reste dynamique malgré les garde-fous, et les observateurs anticipent une concurrence accrue sur la profondeur des catalogues, la clarté des bonus, la pédagogie liée au jeu responsable et la qualité du service client en français et en néerlandais. Les premiers signes de marché donnent d’ailleurs à penser que 711 cherchera à se différencier par un lobby dense et des animations régulières.
Un marché contraint mais porteur : ce qui attend les joueurs
Reste l’ultime ligne droite : la mise en production. Entre l’obtention de la B+ et l’ouverture au public, un opérateur doit finaliser son adossement à une salle B existante, implémenter les contrôles techniques imposés par la régulation et valider ses parcours de jeu responsable (limites, messages, accès à l’exclusion, etc.).
À plus large échelle, ce mouvement confirme l’attractivité du marché iGaming belge malgré sa réglementation exigeante. En effet, plusieurs acteurs internationaux y voient un terrain stable, avec une stratégie étatique assumée de canalisation vers l’offre sous licence. Mais cela n’est pas le cas de tous…
Dernière édition: 24/09/2025
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